Interventions sur "revalorisation"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

Comme nous l'avons indiqué précédemment, le groupe GDR – NUPES soutient l'ensemble des organisations syndicales de l'éducation nationale, qui réclament des revalorisations de traitement sans condition, afin de rattraper le retard accumulé depuis des décennies du fait du gel de leur rémunération. C'est donc l'ensemble de la logique qui sous-tend la composante « pacte » des revalorisations que nous dénonçons. Les enseignants sont très inquiets de l'instauration d'un modèle qui créerait de nouvelles missions obligatoires, comme des heures de soutien en mathématiques...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...t-ce que leur moral et leur motivation. Leurs conditions de travail sont difficiles, leurs salaires sont peu attractifs et, pour présenter les choses simplement, ils doivent assumer un éventail des rôles allant du psychologue au policier. Ces enseignants se retrouvent souvent bien isolés et démunis. Dans ces conditions, ne nous étonnons pas de voir nombre d'établissements manquer de personnel. La revalorisation-socle de 10 % annoncée est une bonne chose, mais, vous le savez, les syndicats s'opposent fermement à la logique de revalorisation supplémentaire à la tâche,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Marchive :

Ces revalorisations historiques sont rendues possibles par une augmentation budgétaire de 3,6 milliards d'euros en 2023. Comme d'autres l'ont souligné, ces mesures peuvent faire craindre un phénomène de tassement de la rémunération à mesure que les enseignants avancent dans leur carrière. C'est pourquoi je souhaite savoir comment vous entendez garantir la régularité de l'évolution de la rémunération des enseignants...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait :

Nous essayons au moins de donner l'exemple. Je reprends. Lors de la réunion à la Sorbonne, le Président de la République a confirmé la poursuite des revalorisations salariales. Il s'est notamment engagé à ce qu'aucun enseignant ne perçoive moins de 2 000 euros net par mois en début de carrière d'ici à la rentrée 2023. La concertation, portant sur l'attractivité et la revalorisation du métier d'enseignant, que vous avez lancée en janvier 2023, visait à préciser la mise en œuvre du pacte à la rentrée 2023. Celui-ci comprend deux étages : une revalorisation-s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...es enseignants, ont de grandes responsabilités. Nous ne pouvons nier leurs missions spécifiques. Je tiens à le dire une nouvelle fois : ce ne sont pas des enseignants comme les autres. Acteurs incontournables de notre système éducatif, ils méritent que leur fonction soit reconnue à part entière. C'est l'un des combats que je mène depuis 2017. Vous le savez, notre majorité a engagé des mesures de revalorisation financière de cette fonction, comme l'instauration, à la rentrée 2020, de l'indemnité exceptionnelle – à la suite, notamment, de leur extraordinaire mobilisation au plus fort de la crise sanitaire. Cette indemnité a, depuis, été pérennisée. Par ailleurs, lors des rentrées 2021 puis 2022, le régime de décharge a été amélioré pour 80 % des directions d'école. Je salue naturellement ces avancées. C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...d des années d'études effectuées et de la responsabilité attachée à leur métier. Je parle de ceux à qui nous confions la prunelle de nos yeux, ce que nous avons de plus cher. Pour les enseignants français, la décennie écoulée s'est déclinée en différentes phases : déclassement, dévalorisation, déconsidération, démotivation mais aussi agressions et atteintes à la laïcité. Le conditionnement de la revalorisation que vous proposez – qui remet en cause l'idée même de revalorisation – s'apparente plutôt à une ultime humiliation. Payer des personnes pour du travail supplémentaire, ce n'est pas de la revalorisation. Les enseignants ne veulent pas travailler plus. Les heures qu'ils assurent actuellement ne sont déjà pas suffisantes pour leur permettre d'accomplir leur mission. On ne peut pas leur demander de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

...'une aumône – presque d'une injure. J'en arrive aux 20 % promis aux signataires du pacte. Et d'abord, qu'est-ce qu'un pacte dans la fonction publique d'État ? Nous savons qu'il existe des statuts particuliers ou des obligations réglementaires de service mais nous ne connaissons point de pacte. Votre ligne politique est bien, en tous points, la déconstruction. Les professeurs qui obtiendront une revalorisation de 20 % de leur traitement devront – avez-vous expliqué – accepter des tâches supplémentaires : accompagnement à l'orientation, remplacement ou encore participation au projet d'établissement. Ces tâches ont toujours existé – vous le savez – et ont toujours été valorisées, sous la forme d'heures supplémentaires payées ou d'indemnités. Dès lors, il suffirait tout bonnement de revaloriser ces heures...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Besse :

Nul besoin de constater tous les ans le décrochage de la France au classement Pisa, le Programme international pour le suivi des acquis des élèves, pour se rendre compte que l'école française est en grande difficulté, que le niveau scolaire baisse drastiquement et que c'est dramatique. Prenons-en toute la mesure. Dans la voie de l'amélioration, une des pierres de l'édifice passe, certes, par la revalorisation des salaires des professeurs. Nous nous accordons tous sur la nécessité de revaloriser de façon importante leur salaire, c'est un juste retour des choses au regard de leur rôle clef dans la société, à savoir l'instruction des jeunes Français. Cependant, monsieur le ministre, permettez-moi un pas de côté pour ne pas répéter ce qu'ont excellemment dit certains collègues avant moi : j'évoquerai donc...