Interventions sur "première ministre"

47 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Madame la Première ministre, vous l'avez dit tout à l'heure, nous sommes face à une situation exceptionnelle et à des défis immenses. Une situation exceptionnelle, d'abord, du fait de la composition de notre assemblée. À l'occasion des élections législatives, le peuple français vient de faire de la proportionnelle une réalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Il nous faudra revoir notre façon de légiférer et de travailler ensemble, entre nous d'abord mais également avec le Gouvernement, dans le cadre d'un dialogue constructif permettant d'aboutir à des accords solides car viables dans le temps et consentis par tous. Pour y parvenir, vous me trouverez toujours à vos côtés, madame la Première ministre, en qualité de médiateur, tout comme le groupe Démocrate. La semaine dernière, pour la première fois, nous avons élu une présidente de l'Assemblée nationale. Pour tous les parlementaires, c'est une fierté et c'est un signe incontestable que les mentalités évoluent. Pour la première fois, nous avons choisi un député d'un parti qui n'avait jamais gouverné à la tête de la commission des finances. A...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Vous êtes, madame la Première ministre, une femme d'État aguerrie. Je sais que votre connaissance de nos institutions et du Gouvernement vous permettra de conduire efficacement son action et d'animer un dialogue vertueux avec le Parlement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

...onté de répondre à l'urgence climatique et de préserver notre environnement. Nous le devons aux générations futures. Le Haut Conseil pour le climat évalue l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre à 6,4 % depuis l'an dernier, malgré une baisse tendancielle de 23 % par rapport à 1990. Signe de l'importance de cette prise de conscience au plus haut sommet de l'État, vous êtes, madame la Première ministre, en charge de la planification écologique et énergétique. Vous avez d'ailleurs déjà annoncé, pour le début de 2023, une nouvelle loi de programmation pour le climat. C'est pourquoi notre groupe soutiendra le programme ambitieux proposé par le Président de la République en matière d'action climatique. Nous nous attacherons, avec vous, à atteindre la neutralité carbone en 2050, à rénover 700 000 bâ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Madame la Première ministre, le groupe Démocrate demeurera un soutien, un partenaire engagé, à la fois au Parlement et dans votre Gouvernement. Il sera le laboratoire des pratiques nouvelles de votre majorité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Nous voici donc réunis dans l'un de ces moments singuliers et, à bien des égards, inquiétant, dont l'histoire a parfois la ruse. Singulier d'abord, car, pour la première fois depuis longtemps, le Parlement trouve aujourd'hui une centralité nouvelle. Le suffrage universel – notre juge et notre maître à tous – ne vous a pas accordé de majorité, madame la Première ministre. Les Français ne vous font plus confiance, ils ne font plus confiance au Président de la République

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Dans cette assemblée, comme socialistes et comme républicains, nous servirons toujours une autre idée de la France. Madame la Première ministre, nous ne vous rejoindrons pas pour mettre en œuvre un programme et un projet libéraux qui ne sont pas les nôtres et pour lesquels les électeurs ne nous ont pas désignés. Nous nous sommes opposés durant cinq ans à la baisse des APL, à l'abandon de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et à l'instauration de la flat tax. Nous avons plaidé pour une lutte déterminée contre les inégalités,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Chaque fois, nous avons proposé ; chaque fois, vous vous êtes obstinés. Madame la Première ministre, convenez-en, nous n'avons pas été élus pour donner au Président de la République la majorité que les Français lui ont refusée ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Venons-en, madame la Première ministre, à la mise en œuvre pratique de ce parlementarisme de fait. Partagez la maîtrise de l'ordre du jour en mettant le programme législatif de votre Gouvernement en délibération au sein de la conférence des présidents de notre Assemblée ; rééquilibrez l'initiative de la loi en intégrant à votre agenda des initiatives parlementaires, en particulier venues des oppositions – à nous, ensuite, de les défen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...oupe Horizons et apparentés que j'ai l'honneur de présider. La tâche qui attend l'Assemblée nationale est considérable. Le contexte politique dans lequel nous nous trouvons est inédit, et nous devons prendre du recul pour l'appréhender. Le choix des Français nous oblige, nous autres parlementaires, à opérer un tournant majeur dans notre manière de légiférer au nom du peuple français. Madame la Première ministre, les rapports que votre gouvernement entretiendra avec cet hémicycle devront tenir compte du vote dont sont issus les 577 députés de la nation. Non, la France n'est pas devenue ingouvernable. Nous demeurons convaincus que, si les femmes et les hommes de bonne volonté s'organisent et s'entendent au service de l'intérêt national, alors nous ferons de cette nouvelle configuration une force.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...le social, risques liés à la vie hyperconnectée : ces piliers peuvent soutenir une majorité parlementaire d'action, pour faire des cinq années qui viennent un succès pour la France. Cette liste n'est évidemment pas exhaustive ; nous pouvons nous retrouver sur bien d'autres sujets. Sur tous ces enjeux, nous devrons nous appuyer sur les élus locaux et leur faire confiance. Pour ma part, madame la Première ministre, je veux vous répéter que je soutiendrai votre action. À la suite des propos que vous avez tenus tout à l'heure, je veux vous dire qu'en tant qu'élu de la Corse, avec mes trois collègues que je salue, je serai à vos côtés pour que ce territoire vive des lendemains meilleurs. Winston Churchill l'a dit : « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu'il ne nous prenne par la gorge. » Soyo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Le groupe Horizons et apparentés prendra toute sa part pour faire réussir la France. Vous pouvez compter sur nous, madame la Première ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

La transition écologique ne constitue toujours pas le cœur des politiques publiques. Je vous le dis plus clairement encore : madame la Première ministre, votre projet a cinquante ans de retard !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Pourquoi cet immobilisme ? Parce que l'écologie, madame la Première ministre, est une promesse de campagne aussitôt trahie au lendemain des élections.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Pour affronter la crise climatique, il faut affronter les inégalités territoriales. Vous en avez parlé, madame la Première ministre, mais comment vous croire ? Chez moi, en Isère, la montagne s'écroule, les glaciers disparaissent, les étés sont irrespirables. À la Luire, à la Villeneuve ou dans le quartier de Renaudie, on étouffe sur les dalles l'été et l'on gèle l'hiver dans les passoires thermiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Lorsqu'on est comptable d'un bilan tel que le vôtre, madame la Première ministre, je comprends qu'on ne se soumette pas à un vote de confiance, car la confiance en un second quinquennat se construit ou se délite sur les preuves laissées par le précédent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Ce vote vous oblige, madame la Première ministre. Il vous oblige, après avoir « expliqué » à l'Assemblée nationale et au peuple, à les écouter. N'ayez pas peur de la démocratie, n'ayez pas peur de cette Assemblée ! Faites confiance aux Français et aux Françaises qui portent déjà les prémices d'une autre attention au vivant, d'une autre attention au monde et aux autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Madame la Première ministre, vous n'avez pas, dans cet hémicycle, l'Assemblée que vous espériez. Votre formation politique et vos alliés ne forment plus qu'une majorité relative, très relative. Cette déroute d'un Président de la République privé de majorité absolue n'est pas un accident de parcours. Elle est d'abord l'expression du rejet massif de la méthode de gouvernement qui a prévalu sous le précédent quinquennat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Madame la Première ministre, votre refus de soumettre votre déclaration de politique générale au vote de la représentation nationale traduit le décalage de votre feuille de route avec les attentes du pays. Vous considérez que votre Gouvernement ne tire pas sa légitimité de l'Assemblée nationale, mais encore et toujours du chef de l'État. Cela ne présage rien de bon pour l'avenir de notre pays. C'est pourquoi nous prendrons,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Je voulais tout d'abord souhaiter la bienvenue à l'ensemble de nos collègues. J'ai aussi une pensée pour toutes celles et ceux qui ne sont plus présents dans cet hémicycle, notamment pour mon ami Jean Lassalle. Madame la Première ministre, je vous adresse de façon républicaine mes vœux de réussite. Je me réjouis de voir les femmes occuper, enfin, les grands postes à responsabilités : au Gouvernement, mais aussi à l'Assemblée, madame la présidente.