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Intervention en hémicycle le 20/07/2022 : Mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

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Rachel Keke

J'aimerais savoir qui, dans cette salle, a déjà gagné 800 euros par mois ?

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Intervention en hémicycle le 20/07/2022 : Mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

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Rachel Keke

…ou faire vos courses dans des enseignes comme Monoprix ; réfléchissez un peu !

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Intervention en hémicycle le 20/07/2022 : Mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

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Rachel Keke

Ce que le Gouvernement ne comprend pas, c'est que les Français veulent vivre dignement de leur salaire. Les gens aspirent à une vie paisible, où leurs enfants peuvent manger à leur faim et faire des études ; ils veulent avoir un logement et des conditions de vie décentes. Ni les primes ni les chèques ne changent leur quotidien.

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Intervention en hémicycle le 20/07/2022 : Mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

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Rachel Keke

On ne veut pas se mettre à genoux devant nos patrons chaque fois qu'il faut payer une facture ! On ne veut pas mendier devant nos patrons chaque fois qu'on fait le plein d'essence ! On ne veut pas se coucher devant nos patrons chaque fois qu'on doit remplir nos caddies ! Nous sommes la sixième puissance mondiale : il est indigne que certains de nos concitoyens ne mangent pas à leur faim.

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Intervention en hémicycle le 20/07/2022 : Mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

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Rachel Keke

J'étais hier matin, avec les femmes de chambre du groupe Louvre Hotels qui sont en grève depuis maintenant cinquante-cinq jours. Elles demandent une augmentation de salaire de 300 euros par mois. Elles travaillent dur, elles s'abîment le corps pour des salaires dérisoires. Une augmentation de 300 euros, ce n'est rien pour ce groupe qui dégage beaucoup de profits en proposant des chambres à 500 euros la nuit. Mais 300 euros, c'est beaucoup pour le budget des familles. Pourtant, la direction ne souhaite pas les recevoir. L'inflation mine le pouvoir d'achat. Elle augmente la précarité et la pauvreté. Quand on gagne 1 000, 1 200 ou 1 300 euros par mois, chaque euro compte ...

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Intervention en hémicycle le 20/07/2022 : Mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

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Rachel Keke

Vous rendez-vous compte de la vie de ces gens ? Savez-vous ce que c'est que de vivre avec des salaires de misère ? Cet amendement de repli propose d'indexer le salaire des femmes de ménage sur l'inflation. Le minimum serait que, bien qu'elles gagnent de petits salaires, les femmes de ménage voient cependant leur pouvoir d'achat maintenu, même si la direction ne souhaite pas les recevoir.

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Intervention en hémicycle le 20/07/2022 : Mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

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Rachel Keke

Personne ici ne sait ce que c'est de gagner moins de 1 000 euros par mois ! Vous ne connaissez pas la souffrance provoquée par les métiers essentiels, pour lesquels nous demandons une augmentation des salaires. Vous parlez, mais vous n'en avez rien à faire.

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Intervention en hémicycle le 20/07/2022 : Mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

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Rachel Keke

Ici, qui a déjà touché ces sommes par mois ? Personne ! Vous ne faites que proposer des primes. Prenez les salariés du groupe Monoprix, eux qui ont servi la France pendant la crise de la covid-19 ; leur PDG a augmenté son salaire de 70 %. Ils vous demandent seulement une augmentation des salaires, et vous refusez. Quelle honte ! Élue députée pour la première fois, je découvre quelque chose d'horrible : vous méprisez les métiers essentiels ; vous méprisez ceux qui servent la France !

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Intervention en hémicycle le 20/07/2022 : Mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

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Rachel Keke

Augmenter le SMIC à 1 500 euros est le moins que nous puissions faire pour les invisibles. Augmenter leur salaire, c'est reconnaître qu'ils sont essentiels à la vie du pays ,

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Intervention en hémicycle le 20/07/2022 : Mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

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Rachel Keke

c'est leur reconnaître un savoir-faire et une valeur. Augmenter le SMIC, c'est leur rendre leur dignité. Tel est notre devoir. En tant qu'élus de la nation, nous devons travailler à améliorer leur vie : ce doit être notre seule préoccupation. Nous le leur devons. Soyons à la hauteur !

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Intervention en hémicycle le 05/10/2022 : Fonctionnement du marché du travail

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Rachel Keke

Cet amendement vise à renforcer les cotisations patronales sur les contrats de moins de six mois. En 2021, un rapport de la Dares rappelle l'explosion du recours aux contrats à durée déterminée au cours des vingt dernières années, passés « de 76 % en 2000 à 87 % en 2019 dans les établissements de cinquante salariés ou plus du secteur privé ». En la matière, le Gouvernement joue un double jeu, en réduisant la fiscalité sur les contrats courts. Jusqu'en avril 2019, le taux de la cotisation patronale d'assurance chômage était majoré de 0,5 point pour les CDD d'usage, dits aussi « extra ». Cette surcotisation a été supprimée, sauf pour les intermittents du ...

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Intervention en hémicycle le 28/10/2022 : Projet de loi de finances pour 2023

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Rachel Keke

Par cet amendement de repli, nous proposons de jumeler tous les établissements scolaires situés en zone d'éducation prioritaire avec des établissements culturels. Il s'agit pour nous d'une mesure de justice et d'égalité nécessaire pour favoriser l'accès à la culture de tous les élèves, en particulier ceux des familles les moins aisées. L'enjeu est la démocratisation du savoir, de la création et l'épanouissement des élèves : œuvrer pour un vrai service public de la culture, c'est œuvrer au bien commun. Nous avons détaillé dans notre amendement les moyens de financer cette mesure, qui veut rompre avec les politiques d'austérité que subit la culture depuis ...

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Intervention en hémicycle le 14/11/2022 : Comités sociaux et économiques de la poste

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Rachel Keke

La proposition de loi que nous examinons est une véritable catastrophe sociale. C'est une catastrophe pour les fonctionnaires et les salariés mais aussi pour le service public de La Poste en général. En créant les CSE et en supprimant les CHSCT, le Gouvernement tourne le dos au dialogue social, ainsi qu'à la réalité du travail à La Poste. Pourtant, le climat social à La Poste est marqué par une réorganisation tous les deux ans, par le stress, les burn-out et même les suicides parmi les employés et les cadres. En 2017, les ordonnances Macron – ou ordonnances travail – ont mis en place les CSE dans les entreprises privées. Résultat : la représentation des ...

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Intervention en hémicycle le 14/11/2022 : Comités sociaux et économiques de la poste

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Rachel Keke

Vouloir faire la même chose à La Poste est la preuve que le Gouvernement est déconnecté des préoccupations des salariés et du monde du travail. C'est pourquoi je vous appelle à voter notre motion et, ainsi, à rejeter la proposition de loi. Voter cette loi serait un recul affreux pour les salariés et un recul du dialogue social. Surtout, cela tuerait le service public de La Poste !

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Intervention en hémicycle le 29/11/2022 : Protection des logements contre l'occupation illicite

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Rachel Keke

Le 12 novembre dernier, je suis allée visiter à Thiais la résidence sociale Coallia. Ses 162 habitants vivent dans des conditions déplorables. Les familles y vivent dans les chambres de huit à dix mètres carrés qu'elles paient 430 euros par mois. Les enfants n'ont pas d'espace pour dormir. M. Aboubakar, qui vit dans douze mètres carrés avec six enfants, est obligé d'aller dormir chez son frère avec son aîné.

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Intervention en hémicycle le 29/11/2022 : Protection des logements contre l'occupation illicite

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Rachel Keke

C'est facile de s'asseoir dans l'hémicycle et de prétendre que nous exagérons. Non, nous n'exagérons pas ; si nous parlons ici, c'est parce que nous voyons de la misère.

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Intervention en hémicycle le 29/11/2022 : Protection des logements contre l'occupation illicite

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Rachel Keke

Les gens paient leur loyer ; l'association Coallia, qui n'est pas endettée, vient prendre son argent. Le problème du logement en France est très délicat. Allez sur le terrain, vous verrez combien les gens souffrent !

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Intervention en hémicycle le 29/11/2022 : Protection des logements contre l'occupation illicite

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Rachel Keke

La loi que vous proposez est complètement déconnectée de la réalité. Il y a quelques semaines, nous avons condamné, dans l'hémicycle, la baisse du chauffage à dix-neuf degrés dans les logements : c'est un luxe que n'ont pas les 162 habitants de la résidence Coallia de Thiais, et bien d'autres ! Vous rendez-vous compte que dormir avec dix-neuf degrés en France, en 2022, est un luxe pour beaucoup ? Et vous voudriez les condamner ? Ce soir, il fait entre cinq et huit degrés, et je pense à tous ceux qui vivent dans des conditions déplorables : comment pouvez-vous criminaliser des personnes qui fuient la misère, l'injustice et le froid ?

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Intervention en hémicycle le 29/11/2022 : Protection des logements contre l'occupation illicite

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Rachel Keke

Votre proposition de loi est une honte. Moi qui ai connu la galère et la misère, moi qui ai connu la vie dans un squat et l'exclusion avec un bébé dans les bras, je vous le dis : j'ai honte qu'une telle loi puisse réprimer le fait de se loger avec dignité.

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Intervention en hémicycle le 29/11/2022 : Protection des logements contre l'occupation illicite

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Rachel Keke

Je le répète, pour que le message entre dans vos têtes : personne ne veut se demander où il va dormir le soir, ni s'il aura assez chaud. Comme le dit l'association Droit au logement, qui a manifesté toute la journée devant l'Assemblée nationale : se loger n'est pas un crime.

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Intervention en hémicycle le 29/11/2022 : Protection des logements contre l'occupation illicite

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Rachel Keke

Les gens qui essaient de survivre ne sont pas des criminels. Comment peut-on condamner à trois ans de prison et à 45 000 euros d'amende des personnes qui n'ont rien, et qui n'ont pas de logement ? Vous êtes déconnectés des réalités de la vie !

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Intervention en hémicycle le 29/11/2022 : Protection des logements contre l'occupation illicite

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Rachel Keke

On ne résout rien en ajoutant du malheur aux malheureux. Il faut trouver des vraies solutions, et elles passent par une vraie politique du logement.

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Intervention en hémicycle le 06/02/2023 : Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

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Rachel Keke

Chers collègues, j'aimerais vous faire part de témoignages de travailleuses en souffrance, en espérant que vous les entendrez comme je les entends. Sylvie, qui travaille comme femme de ménage, me dit : « Rachel, j'ai 57 ans. Je ne sais même pas si je tiendrai jusqu'à 60 ans. » Valérie, caissière âgée de 55 ans, me dit : « Mon corps est si fatigué ! Je ne sais même pas comment tenir jusqu'à 62 ans ; 64 ans, c'est impossible. » Nadia, aide-soignante, me dit : « Je dois aider les gens. Mais, avec deux années de plus, qui va m'aider ? »

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Intervention en hémicycle le 06/02/2023 : Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

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Rachel Keke

Je l'ai dit ici, haut et fort : vous ne comprenez pas. Vous qui êtes favorables au départ en retraite à 64 ans, vous ne comprenez pas la dureté de la vie des gens. Vous ne comprenez pas à quel point certains métiers sont difficiles

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Intervention en hémicycle le 06/02/2023 : Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

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Rachel Keke

Vous ne comprenez pas ceux qui disent avoir mal au dos au réveil, ni ceux qui prennent des médicaments pour pouvoir tenir au travail. Vous ne comprenez pas, parce que vous ne le vivez pas.

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Intervention en hémicycle le 06/02/2023 : Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

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Rachel Keke

Je le demande à tous les ministres et députés qui veulent faire travailler les gens jusqu'à 64 ans : qui d'entre vous a déjà fait un métier pénible ?

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Intervention en hémicycle le 06/02/2023 : Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

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Rachel Keke

Qui d'entre vous peut lever la main et dire : « Moi, aujourd'hui, j'ai dû pousser des chariots avec cinquante kilos de ciment », ou : « J'ai dû m'occuper de vingt personnes âgées », ou : « J'ai dû répéter mille fois le même geste au cours de la même journée » ? Qui peut lever la main ? Personne ! Parce que la majorité d'entre vous ne sait pas ce que c'est.

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Intervention en hémicycle le 06/02/2023 : Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

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Rachel Keke

Je vous le dis de manière très sincère : vous n'avez pas le droit de mettre à genoux les gens qui tiennent la France debout ! C'est pourquoi nous voterons contre cette réforme des retraites ! C'est pourquoi nous serons dans la rue les 7 et 11 février, le poing levé !

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Intervention en hémicycle le 10/02/2023 : Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

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Rachel Keke

Quand comptez-vous vous attaquer à la pénible évasion fiscale d'au moins 80 milliards d'euros par an ?

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Intervention en hémicycle le 10/02/2023 : Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

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Rachel Keke

Quand comptez-vous mettre fin aux pénibles dépenses de 157 milliards d'euros de l'État en faveur des entreprises ?

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Intervention en hémicycle le 10/02/2023 : Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

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Rachel Keke

Lundi, lorsque j'ai demandé dans cet hémicycle qui d'entre vous avait exercé un métier pénible ,

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Intervention en hémicycle le 10/02/2023 : Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

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Rachel Keke

vous aviez déjà levé la main, et cela m'a d'abord fait plaisir, car cela signifiait que vous savez ce que signifie faire un métier pénible. Mais quand, après mon intervention, vous m'avez accusé de jouer la comédie, alors c'est qu'en vérité vous mentiez : vous ne savez pas ce qu'est un métier pénible !

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