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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Julien Odoul

Soyez donc plus attentifs à ce qui se passe à l'étranger, chers collègues, et arrêtez de raconter n'importe quoi.

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Julien Odoul

Pire : des clips vidéo officiels du service public fédéral montraient, en 2022, que les soins palliatifs sont longs, douloureux, et qu'il faut passer à l'étape suivante, plus rapide – l'euthanasie.

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Julien Odoul

…tandis que les moyens alloués aux soins palliatifs ont considérablement baissé. On y pratique, en moyenne, huit euthanasies par jour. Ce qui doit retenir notre attention, c'est que les soins palliatifs y étaient initialement distincts de l'euthanasie. En 2002, la Belgique a voté trois lois : une loi relative aux droits des patients, une loi spécifiquement consacrée à l'euthanasie et une autre aux soins palliatifs – c'est d'ailleurs ce que nous aurions dû faire. Mais, au fil des ans, l'euthanasie est devenue un soin, et même un soin palliatif.

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Julien Odoul

Je voudrais répondre à Mme Laernoes, qui a déclaré tout à l'heure que les pays ayant instauré l'aide à mourir n'ont pas connu pour autant un effondrement des soins palliatifs. Soit l'exemple de la Belgique : depuis la légalisation de l'euthanasie en 2002, le nombre de suicides assistés a considérablement augmenté,…

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Julien Odoul

De nombreux soignants indiquent que la loi Claeys-Leonetti est à la fois méconnue et peu appliquée. Pourquoi ne pas avoir d'abord travaillé à rendre cette loi applicable ? Pourquoi avez-vous refusé de mettre le paquet sur les soins palliatifs ? Ces amendements constituent un véritable apport au texte ; nous devrions tous nous retrouver pour voter en leur faveur.

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Julien Odoul

Nous attendons depuis sept ans – et même davantage – que les gouvernements effectuent les investissements nécessaires pour garantir l'accès aux soins palliatifs, qui constituent une chance pour les personnes en fin de vie – chacun le sait, en particulier les soignants.

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Julien Odoul

Au-delà des clivages politiques, nous attendons tous que soit garanti à chaque Français un égal accès aux soins palliatifs. Cela aurait pu faire consensus, quelle que soit notre opinion sur le texte et sur l'aide à mourir, mais vous ne parvenez pas à l'obtenir – c'est assez dramatique. Monsieur le rapporteur, vous affirmez de manière assez hallucinante que la loi ne doit pas se borner à des déclarations. Mais que fait votre gouvernement depuis sept ans ? Il se borne à des déclarations d'intention !

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Quelle est votre définition des soins d'accompagnement ? Il faut exclure l'euthanasie. Comme Mme Genevard, j'estime que nous n'avons pas assez investi dans les soins palliatifs. L'échec est patent dans différents départements : ainsi, en 2017, il y avait 426 équipes mobiles de soins palliatifs ; en 2021, il n'y en avait plus que 420. Et vous affirmez que tout a été fait ! J'y insiste : on n'a pas voulu investir dans les soins palliatifs, et c'est pourquoi nos compatriotes qui n'y ont pas accès plaident pour le dispositif que vous leur proposez. C'est le signe de votre échec. Tant que vous n'aurez pas développé les soins palliatifs, tant que nos concitoyens n'y ...

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Dans votre esprit, je pense que c'est plutôt clair, mais vous ne voulez pas le dire !

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

On n'y comprend plus rien. Pour répondre à Christophe Bentz, vous brandissez la séparation – la frontière étanche – entre le titre Ier et le titre II. Vous ne voulez pas répondre sur les soins d'accompagnement. Vous parlez de prise en charge du patient, mais l'euthanasie fait-elle partie de cette prise en charge ?

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Madame la ministre, plus vous essayez d'être précise, et plus c'est flou.

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Vous l'associez au titre II car vous savez que seul ce dernier est contesté par les soignants, les patients et tous ceux qui s'intéressent aux soins palliatifs.

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

…à qui vous faites croire qu'on a tout essayé en matière de soins palliatifs et que, depuis vingt-cinq ans, tout a été tenté pour traiter la douleur – ce qui est faux. Quand un adulte sur deux n'a pas accès à ces soins et que vingt départements en sont dépourvus, c'est qu'on n'a pas voulu essayer. Voilà le mensonge. Vous faites croire aux Français qu'il faut aller beaucoup plus loin et créer d'autres dispositifs en prétendant que ceux qui existent ne marchent pas, alors qu'ils fonctionnent très bien quand on s'en donne les moyens et, surtout, qu'on en a la volonté. Les choses sont claires : le titre Ier vise à faire passer la pilule.

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

avec des soins d'accompagnement moins-disants. Vous espérez, à terme, remplacer les soins palliatifs par ces soins d'accompagnement, dont vous avez été incapables de nous assurer qu'ils ne mèneraient pas vers l'euthanasie. Là est le problème. Un immense mensonge est fait aux Français,…

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Intervention en hémicycle le 29/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Derrière ce débat sémantique et l'association du titre Ier et du titre II se pose la question de vos intentions. Nous ne pensons évidemment pas que vous souhaitiez détruire les soins palliatifs. Cependant, vous souhaitez les mettre en concurrence

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Intervention en hémicycle le 28/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Il n'y a pas d'un côté les bienveillants et de l'autre les malveillants. Il n'y a pas d'un côté ceux qui luttent contre la souffrance et de l'autre ceux qui sont pour l'acharnement. Votre réponse à Sandrine Dogor-Such n'a pas sa place dans ce débat qui doit être apaisé. Les derniers gouvernements et les systèmes de santé ont échoué collectivement à traiter la douleur et la souffrance. C'est pourtant le seul débat qui compte, car ce que souhaitent nos concitoyens en fin de vie et dans la détresse, c'est vivre une fin de vie avec le minimum de souffrances – le collègue Juvin l'a très bien rappelé. Ils ne veulent pas abréger leur vie, mais lutter contre la ...

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Intervention en hémicycle le 28/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Monsieur le rapporteur général, je vous demanderai un petit peu plus d'humilité et un petit peu moins de mépris et de clivages navrants.

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Intervention en hémicycle le 28/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Vous avez déjà fait une sortie cet après-midi, il faut redescendre d'un ton. On n'est pas à Sciences Po !

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Intervention en hémicycle le 28/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Il est important d'inscrire les besoins spirituels dans le texte, car cela fait défaut. Les soignants, notamment dans les unités de soins palliatifs (USP), ont certes le souci de s'adapter aux besoins des patients mais il importe de le préciser dans la loi.

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Intervention en hémicycle le 28/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Voilà ce que sont les besoins spirituels. Ce que vous avez dit tout à l'heure était confus – peut-être à dessein, compte tenu de votre aversion connue pour les religions historiques de notre pays.

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Intervention en hémicycle le 28/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Les besoins spirituels sont fondamentaux lors des derniers instants de vie. Il convient de bien distinguer le spirituel du religieux – la rapporteure Fiat a été confuse sur ce point. Les besoins spirituels ne renvoient pas seulement à la pratique d'une religion, ils vont bien au-delà : mettre des bougies au dernier instant, observer des minutes de recueillement, réaliser la toilette…

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Intervention en hémicycle le 28/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

On peut comprendre la volonté des auteurs de ces amendements de préciser les choses afin que nos concitoyens puissent s'approprier, pour reprendre le terme qui a été utilisé, les soins palliatifs et les soins d'accompagnement. On peut aussi regretter que les Français ne se soient pas approprié les législations antérieures, car tout y est ! Ainsi, ces précisions sont-elles peut-être superflues : les soins palliatifs sont par essence, par définition, par nature, adaptés à tous les profils puisqu'il s'agit d'un accompagnement individualisé qui se conforme au rythme de chaque patient, à sa pathologie, à son profil et à ses envies, très loin de la standardisation ...

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Intervention en hémicycle le 27/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Face à cette dérive, je tiens à rappeler que les soignants, notamment ceux qui travaillent en unité de soins palliatifs, ne font aucune distinction entre les patients et les traitent tous avec les mêmes égards, quels que soient leur statut et le nombre de jours, parfois d'heures, qu'il leur reste à vivre. Voilà ce à quoi tend l'amendement, que l'on devrait adopter.

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Intervention en hémicycle le 27/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Or, aujourd'hui, par une forme de dérive, aux yeux de la société, une personne âgée, en situation de handicap ou en fin de vie perd de sa dignité.

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Julien Odoul

…le suit du premier au dernier jour de sa vie, quels que soient sa condition sociale, son état ou son âge.

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Intervention en hémicycle le 27/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Ce débat fondamental, que nous avons abordé en commission et effleuré tout à l'heure, dit beaucoup de notre vision de l'humanité. Il est très important de rappeler que la dignité de l'Homme…

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Julien Odoul

Madame la ministre, pourquoi refusez-vous de lever l'ambiguïté et d'exclure le suicide assisté ou délégué des soins d'accompagnement ? Comme l'ont indiqué Christophe Bentz et Annie Genevard, cette précision rassurerait tout le monde, les soignants et surtout les patients, qui ont besoin de clarté. Les soignants doivent connaître les soins qu'ils dispenseront dans les maisons d'accompagnement, tandis que les patients doivent comprendre la finalité de ces soins. En maintenant l'ambiguïté que nous dénonçons, vous laissez ouverte la possibilité d'inclure l'euthanasie au nombre de ces soins d'accompagnement. La loi doit donc préciser que tel n'est pas le cas. ...

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Julien Odoul

Les soins d'accompagnement virtuels génèrent une confusion considérable, alors que les soins palliatifs apportent des certitudes considérables. Ces derniers sont connus et reconnus par nos concitoyens. Il est faux de dire qu'ils font peur ! J'en veux pour preuve deux sondages. Selon le premier, réalisé par Ipsos, 89 % des Français considèrent que les soins palliatifs constituent une réponse nécessaire à la souffrance des personnes gravement malades ou en fin de vie. Un autre sondage, produit par l'Ifop, indique que 94 % des Français se déclarent favorables à l'approche des soins palliatifs en fin de vie qui consiste à apaiser la douleur et à répondre aux ...

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Intervention en hémicycle le 27/05/2024 : Accompagnement des malades et de la fin de vie

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Julien Odoul

Ce débat réclame de nous humilité, gravité mais aussi clarté. Or force est de constater que depuis l'examen du texte en commission, vous n'avez jamais été clairs sur le périmètre et la définition des soins d'accompagnement. Définition qui a d'ailleurs varié : le rapporteur Martin a affirmé que ces soins étaient destinés à l'extrême fin de vie et concurrençaient les soins palliatifs ; la ministre indique quant à elle que les soins d'accompagnement interviennent en amont des soins palliatifs, et constituent un accompagnement global. M. Martin souligne que les soins d'accompagnement ont une dimension sociale et sociétale ; or les soins palliatifs ont déjà ...

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Julien Odoul

Parce qu'il n'y a pas d'humanisme dans les soins palliatifs ? Vous dites n'importe quoi !

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