Les amendements de Sophia Chikirou pour ce dossier

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Tout à l'heure, M. Maillard, défendant un amendement gouvernemental, nous a assuré qu'en cas de manquement, les entreprises ne seraient pas sanctionnées, et nous l'avons bien compris.

M. Dussopt, lui, a affirmé hier que l'article 2 a un impact budgétaire et qu'il sera donc constitutionalisé. Lequel des deux ment ? M. Maillard, qui estime qu'il n'aura pas d'impact budgétaire ou vous, monsieur le ministre, qui nous avez habitués aux mensonges, et qui dites qu'il en aura un ?

Madame la rapporteure générale, vous avez déclaré que la pension de 1,8 million de retraités actuels va être revalorisée de zéro à 100 euros. Peut-on parler d'une revalorisation à zéro euro ? Combien de personnes concernera-t-elle ? Combien de personnes toucheront 1 euro, 2 euros, 3 euros de plus ?

J'imagine que vous êtes des gens sérieux, responsables, bien préparés et que vous avez les réponses à toutes nos questions ; ou alors, vous mentez et vous cachez des choses aux Français !

Je rappelle à notre collègue siégeant sur les bancs de la Macronie que la retraite est un droit, et non une obligation. Si l'on vous donne le droit de prendre votre retraite à 60, 62 ou 64 ans, vous avez le droit de la prendre à partir de 60, 62 ou 64 ans.

La mise à la retraite d'office n'existe pas. Ce qui met d'office les gens à la retraite, monsieur, ce n'est pas le droit de partir à la retraite : c'est l'invalidité ,

l'incapacité de travailler, le chômage, le fait de ne pas trouver de travail ! Vous discutez d'une bataille dont vous ne comprenez même pas le sens ! C'est tout de même incroyable !

Si des millions de personnes sont aujourd'hui dans la rue pour vous dire qu'ils refusent d'être obligés de travailler jusqu'à 64 ans pour faire valoir leur droit à la retraite, c'est parce que c'est une question de vie ou de mort, permettez-moi de le dire !

La mise à la retraite d'office n'existe pas, et ce n'est pas le lieu pour en débattre ! Prenez-en conscience ! Ayez conscience de la valeur de ce débat, plutôt que d'invectiver et de dire des sottises

Vous êtes gonflés, collègues assis de l'autre côté de l'hémicycle ! Vous n'avez honte de rien, vous êtes nés avant la honte, il y a quelque chose qui ne va pas chez vous !

La NUPES vient de retirer 1 000 amendements pour que le débat avance. À l'instant, qui retarde et ralentit le débat ? Qui nous empêche d'avancer, par exemple en demandant soudain un scrutin public – on se demande bien pourquoi ? .

Je vais vous dire franchement ce que je pense : ceux qui n'ont pas envie que le débat avance, ce sont les macronistes ! Vous n'avez pas envie que nous arrivions au bout du texte, donc vous ralentissez les débats !

Monsieur Maillard, vous souriez parce que vous savez que j'ai pointé du doigt une réalité ! L'article 2 relatif au travail des seniors est la preuve de votre impréparation totale et absolue, non seulement parce qu'il sera évidemment jugé anticonstitutionnel, mais aussi et surtout parce que vous n'êtes pas capables de penser le travail des plus...

Et voilà qu'à présent, vous leur demandez de déterminer l'âge à partir duquel une personne est considérée comme un senior et doit partir, branche par branche et entreprise par entreprise, aussi bien celles de cinquante salariés que celles de 200 salariés ! C'est une mauvaise plaisanterie que vous infligez aux Français !

Je me sens obligée de réagir à votre réponse, monsieur le ministre. Avec l'article 2, vous créez un problème pour les entreprises, tout en leur disant qu'elles vont devoir le résoudre, puisqu'il leur reviendra de prendre en charge la préparation de l'index seniors avec les syndicats et, le cas échéant, de payer. D'autre part, vous avez indiqué...

combien cet index seniors rapportera-t-il au budget de la sécurité sociale et aux caisses de retraite ? Avez-vous une évaluation précise de son impact budgétaire ? Si je vous pose la question, c'est pour vous aider à préparer votre audition au Conseil constitutionnel.

Monsieur le ministre, j'espère que vous répondrez à nos nombreuses questions. Je rejoins mes collègues, pour vous interroger sur la définition de la séniorité dans ce projet de loi. Celle-ci commence-t-elle à 50 ans, conformément à la définition de l'Insee ? Par ailleurs, vous annoncez que sur les 800 000 personnes partant à la retraite chaque...

De même, vous nous demanderez de retirer nos amendements sur le financement de la retraite. Pourquoi donc prévoir vingt articles dans ce projet de loi, si vous voulez seulement débattre de l'âge de départ à la retraite ? Pourquoi ne pas le réduire à un article unique pour que nous nous prononcions sur l'âge de 64 ans ? Mieux, pourquoi ne pas or...

En attendant, j'appelle les Français à manifester et à entrer en grève de nouveau le 16 février et à partir du 7 mars. J'appelle les commerçants à baisser le rideau. J'appelle tous les Français, y compris les camionneurs, évoqués tout à l'heure, à entrer dans le mouvement social pour empêcher le Gouvernement de casser notre droit à la retraite.