Les amendements de Marianne Maximi pour ce dossier

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Pourtant, au second tour de la présidentielle, vous avez pu compter sur les électeurs de gauche, qui ont voté pour vous contre l'extrême droite. Ce jour-là, ils étaient républicains !

Le Rassemblement national est une arnaque sociale, il ne contestera jamais vos mesures néolibérales – leurs votes en sont la preuve ! Tout est bon, pourtant, pour fracturer la NUPES, même renier des décennies de lutte contre l'extrême droite.

…je vous pose la question : est-ce antirépublicain de vouloir une police sans racisme ? Si c'est le cas, alors l'ONU est antirépublicaine ! Vous donnez des leçons, mais qui menace de couper les subventions de la Ligue des droits de l'homme ? Qui détourne le fonds Marianne ?

Qui se tait, quand des syndicats de police brandissent la menace de la sédition ? Que répondez-vous au festival de propos racistes dans les médias ? Rien. Attaquer les contre-pouvoirs, interdire des manifestations pacifistes, fracturer la société, c'est abîmer la République.

À force de courir derrière l'extrême droite, vous allez tomber ; et le plus dur, ce n'est pas la chute mais l'atterrissage. La République n'est pas un outil de domination ; ce n'est pas une carte qu'on abat contre ses oppositions. La République, c'est la souveraineté du peuple ; la République, c'est celles et ceux qui veulent la liberté, l'égal...

Monsieur le ministre de l'intérieur et des outre-mer, hier, nous commémorions la victoire des Alliés sur la barbarie nazie ; samedi, des nostalgiques des jeunesses hitlériennes défilaient bien tranquillement dans les rues de Paris, accompagnés de deux proches de Mme Le Pen.

Puisque vous êtes si prompt à condamner et à interdire, faut-il comprendre que votre silence vaut approbation ? Alors que des dizaines d'événements contre la réforme des retraites sont régulièrement interdits, cette manifestation était autorisée par la préfecture, qui a considéré qu'il n'y avait pas de risque de troubles à l'ordre public. Comme...

…– je vous confirme que celui-ci a bien déposé plainte. Comment le croire, quand on sait que la préfecture a autorisé, par un arrêté du 5 mai, l'emploi de drones précisément pour surveiller cette manifestation et prévenir les atteintes à l'ordre public ? La préfecture est de mauvaise foi quand elle se cache derrière le risque d'annulation d'un...

Pourquoi ce deux poids deux mesures ? Doit-on comprendre que les casseroles sont plus dangereuses pour l'ordre public que des fascistes violents ?

C'est malheureusement le message que vous envoyez lorsque vous permettez que le Président fasse vider les Champs-Élysées pour défiler à l'abri du bruit des casseroles et que l'on autorise le bruit des bottes à retentir dans nos rues ,

Cessez de stigmatiser le peuple qui lutte et voyez la violence d'extrême droite, qui s'organise sous votre nez ! Quand allez-vous agir ?

Il y a une semaine, le Gouvernement a annoncé son intention de repousser l'âge de départ à la retraite à 64 ans. Depuis, la liste des grands perdants de cette réforme ne cesse de s'allonger. Les plus pauvres, d'abord : hier premiers de corvée, ils sont aujourd'hui en première ligne face à votre brutalité sociale. Les femmes, ensuite – celles q...

Vous écartez toute idée de hausse des cotisations patronales et vous maintenez des crédits d'impôt inutiles et des exonérations qui appauvrissent notre système de solidarité.

Pour les grandes fortunes de ce pays aussi, la facture sera de 0 euro. Pourtant, leur enrichissement grâce à la crise explose tous les plafonds. Oxfam France le révélait hier : depuis 2020, la fortune des milliardaires français a augmenté de plus de 58 %.

L'association ajoute qu'il suffirait de taxer ces milliardaires à hauteur de 2 % pour financer le supposé déficit des retraites, qui vous préoccupe tant. L'accumulation de richesses est telle que cette mesure permettrait d'équilibrer le régime des retraites pendant au moins vingt ans,…

Pourtant, vous continuez d'écarter toute augmentation des impôts pour les ultrariches. Finalement, votre réforme n'a rien d'économique : elle est purement idéologique – une idéologie du malheur, en vertu de laquelle il faudrait travailler jusqu'à la mort pour qu'une poignée s'enrichisse toujours plus.

Votre réforme fait l'unanimité contre elle : l'ensemble des syndicats, 80 % de la population française et même 55 % de votre propre électorat la refusent. Vous êtes très minoritaire. Ma question est donc simple : qu'attendez-vous pour renoncer ?