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Motion de censure


Les interventions de Jérôme Guedj


Les amendements de Jérôme Guedj pour ce dossier

49 interventions trouvées.

Madame la Première ministre, l'arc républicain était ici hier à dix-sept heures quinze, au pied de cette tribune, autour de notre collègue des Insoumis, Carlos Martens Bilongo, ne l'oublions pas.

Combattez-nous pied à pied s'il le faut, projet contre projet – nous faisons de même –, mais ne vous trompez pas quand il s'agit de désigner les adversaires de la République. Le Rassemblement national prétend rassembler la nation, mais ne sait que la diviser par la haine, l'ignorance et le racisme. Nous, les républicains conséquents, les patrio...

Le racisme n'est pas l'amour de la nation, mais sa détestation ; c'est le ressentiment qui se manifeste dans toute sa bêtise et son ignorance crasse. Le Rassemblement national a montré hier son vrai visage : celui d'un parti xénophobe, haineux et raciste. Nous n'avons rien à voir, rien à faire avec lui. Nous n'avons voté aucune motion de censur...

Nous ne construirons jamais de majorité avec le Rassemblement national, madame la Première ministre. Vous nous avez pourtant mis en cause dans cet hémicycle, en laissant entendre qu'un gouvernement pourrait un jour rassembler des acteurs de la NUPES et du Rassemblement national.

Jamais cela n'arrivera ! Jamais nous ne soutiendrons un quelconque amendement de l'extrême droite ! Et contrairement à d'autres, jamais nous n'avons glissé dans l'urne un bulletin de vote au nom d'un candidat du Rassemblement national pour le porter à la vice-présidence de notre assemblée.

Depuis quatre mois, avec nos partenaires politiques de la gauche et de l'écologie, nous construisons ce rassemblement, nous le consolidons, pour être à la fois l'alternative à la politique du Président de la République et la force d'opposition résolue à l'extrême droite. Construire l'alternative, c'est ce que nous faisons ensemble depuis quatre...

À tous ceux qui interpréteront notre position avec une mauvaise foi gourmande – je les imagine aisément –, je veux dire qu'ils se trompent. Vous les belles âmes et les donneurs de leçons, sachez que nous sommes pleinement partie prenante de la NUPES, au sein de laquelle nous menons et mènerons demain des combats communs. Madame la Première min...

Nous confirmerons alors notre opposition résolue à votre politique. Dans ce projet de budget, vous prévoyez de diminuer la protection du bouclier tarifaire en 2023. Dans sa nouvelle version, celui-ci laissera l'électricité et le gaz augmenter de 15 % en janvier et février 2023. Cette nouvelle mouture risque d'accroître encore la précarité de no...

En déclenchant l'article 49.3 de la Constitution sur la troisième partie du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), consacrée aux recettes,…

…vous avez commis au moins une faute et une forfaiture. Une faute morale, tout d'abord, parce que vous avez, par deux fois en seulement deux jours, rompu l'engagement pris devant cette assemblée de gouverner par la concertation.

Rappelons-nous ces mots – vos mots, madame la Première ministre – prononcés le 6 juillet dernier, il y a cent huit jours, un siècle, une éternité : « Les Français ont élu une assemblée sans majorité absolue. Ils nous invitent à des pratiques nouvelles, à un dialogue soutenu et à la recherche active de compromis. » Dans l'été indien que nous vi...

alors que ce sont les Français qui ont fait le choix souverain de vous imposer cette méthode en ne vous donnant qu'une majorité relative. Ils ont fait le choix souverain de rééquilibrer les institutions. Ils ont fait le choix souverain de la démocratie parlementaire. Ils ont fait le choix souverain d'imposer à l'exécutif de construire des compr...

Ces mots sont terribles. Soyons clairs : quand une majorité de députés votent des amendements, même si ceux-ci vous déplaisent, ils ne dénaturent pas un texte. Ils légifèrent, ils font leur travail de parlementaires !

Finalement, la seule chose qui soit dénaturée, c'est votre vision de la démocratie parlementaire. Vous avez fait le choix conscient de vous comporter en gouvernement minoritaire, de gouverner contre le Parlement et contre les Français, d'être non pas le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, mais bien le gouvernement d'une mi...

Mais la vérité oblige à rappeler ici que c'est vous qui, d'emblée, avez dévitalisé le compromis parlementaire, de trois manières. Tout d'abord, vous avez immédiatement conflictualisé ce texte en envisageant d'y glisser, un peu en douce, votre pseudo-réforme des retraites et en brandissant dès lors le recours possible au 49.3, avant même que no...

Ensuite, vous avez déplacé le lieu du débat hors des murs du Parlement – lequel devrait pourtant être le lieu de la coproduction – en multipliant, dans le cadre de votre Conseil national de la refondation (CNR), les discussions consacrées à la santé ou au bien vieillir, qui tournent le dos au travail des parlementaires.

Enfin, quand est venu le temps du débat en commission, vous avez été, contrairement à ce que vous nous dites, sans pitié. Écoutez-moi bien, je donnerai un seul chiffre : sur les 506 amendements déposés par l'ensemble des groupes de la NUPES en commission des affaires sociales, sept seulement ont été adoptés. Reconnaissez que cela ne fait pas ch...

Mieux encore, dans le nouveau texte – post 49.3 – du Gouvernement, vous n'avez retenu aucun amendement issu de la NUPES. En revanche, vous avez picoré ici ou là. On a alors pu constater que oui, vous aimez bien le compromis, mais avec vous-mêmes ou, au mieux, avec votre hémisphère droit.

Une question se pose toutefois, celle du moment particulier auquel vous avez déclenché ce 49.3. En effet, il est intervenu alors que nous allions aborder la troisième partie, celle qui est relative aux recettes de la sécurité sociale. Or c'est dans cette partie que l'on doit être animé par un souci de justice s'agissant du financement de la pro...

Nous défendons l'universalité des droits et la progressivité des contributions. C'est dans cet esprit que nous avions formulé des dizaines de propositions pour des recettes nouvelles, notamment pour financer – enfin correctement – la branche famille ou la branche autonomie,…