Intervention de Fabien Roussel

Séance en hémicycle du lundi 23 octobre 2023 à 16h00
Déclaration du gouvernement sur la situation au proche-orient

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

C'est pourquoi, plus que jamais, les voix de la paix doivent pouvoir s'exprimer. Les rassemblements pacifiques qui s'élèvent contre l'ensemble de ces crimes, qui dénoncent le terrorisme et appellent à la paix, au cessez-le-feu, à la fin du blocus criminel et à l'ouverture de négociations pour qu'enfin un État palestinien puisse voir le jour aux côtés d'un État israélien, ne peuvent être interdits. Chaque parole compte, chaque décision pèse.

Nous avons donc, madame la Première ministre, besoin d'entendre votre gouvernement s'exprimer d'une voix forte en direction des peuples du Proche-Orient, une voix qui condamne le terrorisme mais aussi la vengeance criminelle du gouvernement Netanyahou. Vous avez commencé à le dire aujourd'hui : faire gagner la paix et rejeter la haine, c'est faire respecter le droit et la justice. Par le passé, la France a su prendre toutes ses responsabilités, comme lorsque Jacques Chirac refusa de participer à l'invasion de l'Irak et de s'aligner derrière une opération vengeresse des États-Unis – opération qui a d'ailleurs totalement déstabilisé la région en l'espace de trente ans.

De même, la France doit agir auprès de l'Union européenne afin qu'elle aussi fasse preuve de fermeté et appelle au cessez-le-feu, pour mettre fin à la spirale de la guerre et au blocus criminel contre Gaza. Le chaos n'a jamais été dans l'intérêt des peuples, et condamner une population à vivre dans une prison à ciel ouvert,…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion