Intervention de Sandra Regol

Séance en hémicycle du mercredi 7 décembre 2022 à 15h00
Orientation et programmation du ministère de l'intérieur — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

« Même si c'est parfois difficile. On y laisse notre vie, au propre et au figuré. On y laisse aussi de nous, de notre innocence et surtout de notre humanité. »

Comme beaucoup de syndicats, il revendiquait simplement un soutien psychologique digne de ce nom, pour les accompagner, les aider à faire face quand c'est trop dur, et des formations en psychologie pour s'armer face aux horreurs de la société, pour ne pas devenir des machines de réception, comme celles que vous allez installer, mais des agents au service du public. Nous avons défendu un amendement en ce sens, mais vous l'avez repoussé, et le Sénat a confirmé votre décision. « Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. »

Ce n'est pas le déni qui guérit, c'est le courage d'affronter. C'est pour ça que des policiers témoignent dans un livre, pour la première fois à visage découvert, des dysfonctionnements dont ils ont souffert toute leur carrière. Ce livre est une preuve d'amour à un métier qu'ils pratiquent et qu'ils aiment. Ces policiers y expliquent vingt années de dérives politiques et hiérarchiques. Les souffrances de cette profession ont produit des stigmates que toute la population paye aujourd'hui. Ce livre s'intitule, de façon provocante, Police : la loi de l'omerta. Si ça vous intéresse – c'est utile à la culture commune –, les auteurs viennent témoigner à l'Assemblée et présenter le livre à dix-huit heures trente.

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